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Le journal des entreprises : « Comment adopter la « start-up attitude » ? »

Garder à l’esprit de penser client

Double page (34 et 35) de Mars 2017

« Dans une économie mondialisée de plus en plus concurrentielle, les entreprises se doivent d’être agiles, réactives, attractives et créatives pour proposer des innovations qui correspondent aux attentes des clients. Bref, elles doivent se mettre en mode start-up ! »

Voici les extraits des propos tenus par la fondatrice de l’Agence pour l’Entreprenariat Féminin, Goretty Ferreira : 

Adoptez le lean start-up

« Nous sommes dans un monde qui évolue tellement vite que les entreprises ont aujourd’hui besoin d’avoir cet esprit start-up pour gagner en agilité, en réactivité. Quand vous définissez un nouveau produit ou service, il n’est pas même pas encore sur le marché, que la demande des consommateurs a déjà évolué. Il faut donc, entre l’idée et l’expérimentation, avoir cette capacité de réactivité et d’adaptation qui fait cruellement défaut aux grosses structure. » commente Goretty Ferreira.

Adoptez une vision claire

« La base de l’esprit start-up c’est la vision. C’est le fil rouge qui va permettre aux dirigeants d’orienter toutes leurs décisions », lance Goretty Ferreira fondatrice de l’Agence pour l’Entreprenariat Féminin.

« C’est ce que les Américains appellent The Big Pitcher. C’est le regard XXL que l’on porte sur son entreprise. Qu’est ce que l’on veut changer, améliorer en créant son entreprise. Ce n’est qu’une fois que l’on a défini une vision claire que l’on va pouvoir mettre en place une stratégie », explique Goretty Ferreira.

Au sein de l’Agence, on voit encore trop de PME qui ont des années d’existence et qui ne se rendent même pas compte qu’elles n’ont pas de vision. C’est dramatique car sans vision, on risque de s’égarer. La stratégie d’une entreprise peut évoluer, mais la vision, elle, ne change jamais. Sinon il faut créer une autre boîte.

Pensez client

La satisfaction client est au cœur du modèle des start-up. « Bien souvent, on met beaucoup d’argent sur la table pour lancer un produit ou un service, mais on oublie la base qui est l’expérimentation, interroger le client pour savoir si cela va répondre à ses besoins réels. Si on oublie cet aspect satisfaction client, on risque de produire des idées et des projets qui n’existent pas ou plus » développe Goretty Ferreira.

Déléguer et rendre autonome

Une fois la hiérarchie réduite à sa plus simple expression, il vous sera ainsi plus facile de développer l’autonomie de vos salariés en les responsabilisant et en leur accordant votre confiance.  » Les dirigeants de PME ont souvent du mal à déléguer. Or, c’est la base de l’esprit start-up. Il faut être capable de responsabiliser, donner de l’autonomie et faire confiance. Le contrôle retire tout ce qui fait l’essence même d’une start-up. Les dirigeants de PME qui souhaitent faire évoluer leur management dans ce sens doivent donc comprendre que la personne à qui ils vont confier une tâche est le mieux placé pour la réaliser », commente Goretty Ferreira, fondatrice de l’Agence pour l’Entreprenariat féminin.

« Allez se confronter au marché en expérimentant des produits et des services pas totalement finis, permet de favoriser les cycles courts et de gagner en agilité. Et ça, c’est propre aux start-up »  lance Goretty Ferreira. En se frottant au marché, la start-up va pouvoir tester son offre auprès de ses futurs utilisateurs et avancer ainsi de manière itérative jusqu’au lancement  sur le marché du produit ou service le plus adapté aux besoins du client. « C’est le principe de la version bêta que l’on va tester auprès d’un échantillon de personnes et qui donnera naissance à une version 1, puis 1.1, puis 1.2 etc. Avancer de manière itérative permet de faire évoluer son offre et de ne pas rester sur sa première idée. » développe Goretty Ferreira.

Ne pas hésiter à pivoter

Si au cours du processus, le dirigeant se rend compte que son idée initiale n’est pas la bonne ou doit être amendée pour mieux répondre aux attentes de sa cible, il doit instantanément pivoter pour mieux repositionner son offre.

« Ce pivot, c’est la faculté de se remettre en question et modifier son produit ou son service pour mieux coller aux attentes et aux besoins de ses clients. Il ne faut pas le voir comme un échec, mais plus comme la maturation suite à une première expérimentation. Pivoter c’est faire preuve d’agilité et de réactivité et c’est ce qui maximisera l’impact pour un meilleur retour sur investissement. Le problème c’est que cette faculté de pivot, propre aux start-up, on le retrouve plus difficilement dans les entreprises classiques. Or, il n’y a rien de pire que de tomber amoureux de son projet initial et  de ne pas être capable de le remettre en question. » argumente la fondatrice de l’Agence pour l’Entreprenariat au féminin.

Utilisez des capitaux privés

Si le recours aux capitaux privés est devenu monnaie courante pour les start-up, c’est loin d’être le cas dans les PME. « Et pourtant, le crowfunding, les business angels, les levées de fonds… Ces outils sont des tendances fortes de notre économie qu’il faut adopter », conclut Goretty Ferreira.

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